L’aquaculture fournit aujourd’hui près de 60 % des produits de la mer consommés dans le monde, rendant essentielle l’évaluation de ses impacts sur la biodiversité — en particulier dans le cadre des nouvelles exigences de reporting sur la biodiversité définies par la directive CSRD de l’UE. Pourtant, il n’existe actuellement aucune méthode standardisée pour évaluer ces impacts. Les certifications tierces comme le label ASC fournissent des données vérifiées et favorisent la transparence, mais elles ne couvrent que moins de 4 % de la production aquacole mondiale.

Pour combler cette lacune, nous développons une méthode qualitative permettant d’évaluer le risque pour la biodiversité dans l’aquaculture. Cette approche repose sur les cinq facteurs directs d’érosion de la biodiversité identifiés par l’IPBES et s’appuie sur une structure graduée fondée sur les risques, selon la disponibilité et la spécificité des données. Lorsque nécessaire, ces cinq facteurs sont décomposés en sous-facteurs afin d’en améliorer la clarté et l’applicabilité.

Le document méthodologique est disponible ici.