Bilan carbone de Sayari en 2024, nous établissons la référence !
Cette année Sayari établit sa première référence carbone, une étape incontournable pour mesurer notre impact sur le climat. En identifiant nos principaux postes d’émissions, nous concrétisons notre volonté d’agir en faveur de l’environnement, fidèle à notre mission d’accompagner nos clients vers un futur plus responsable.
Nous vous présentons dans cet article les résultats de notre bilan d’émission de Gaz à effet de serre (GES), mais si la méthode précise de calcul vous intéresse également, tout est détaillé dans notre article ici 👍
Nos émissions de GES, bilan sur l’année 2024
Principaux résultats
Au total, Sayari a émis 5,8 tonnes de GES (en équivalent CO₂) sur l’année 2024.
Ces émissions se répartissent selon les postes :
Figure 1 : Bilan Carbone Sayari sur l’année 2024 par poste d’émission basé sur la méthodologie BEGES [1]. La prise en compte de l’alimentation n’est pas explicitement incluse dans la méthodologie, nous l’avonss incluse dans la catégorie ‘Autres’.
Les principaux points à retenir :
➡️ Le chauffage en télétravail est un de nos principaux postes d’émission. Ce poste représente par exemple bien plus d’émissions que nos trajets domicile-travail comme l’équipe se déplace majoritairement en mobilités douces.
➡️ Par rapport à nos autres postes d’émission, les produits alimentaires que nous consommons au travail sont loin d’être négligeables.
➡️ Un de nos plus gros poste d’émission, les achats de services, est calculé à partir de données économiques et de facteurs d’émission par secteur. Nous travaillons notamment sur certains projets avec des Juniors-Entreprises, et surestimons potentiellement les émissions de ces activités.
Nous avons aussi analysé l’évolution de nos émissions au cours de l’année :
Figure 2 : Émissions de GES par Sayari sur l’année 2024, par mois.
Nos analyses :
- Sans surprise, nous avons constaté qu’un vol en avion pour aller à une conférence, est bien plus émetteur en GES que les 4 allers-retours en train à Barcelone pour une autre conférence.
- Les mois d’août et décembre sont relativement peu émetteurs, en raison des périodes de congés annuels et donc dû à une moins grande activité.
- L’amortissement lissé sur l’année de notre matériel informatique immobilisé représente 10 % de nos émissions.
Apprentissages et perspectives
Nous souhaitions avant tout que ce bilan carbone soit une occasion de sensibiliser l’équipe aux enjeux climatiques. Aborder la thématique par le biais de nos propres émissions en ayant des ordres de grandeur précis a été très enrichissant.
➡️ Nous constatons une grande disparité d’émissions dues aux trajets domicile-travail, cela a été l’occasion d’évoquer les mobilités douces avec l’équipe.
➡️ Nous avons pu discuter et revenir sur des a-priori que nous avions avant de réaliser le bilan comme « C’est mieux de télétravailler pour le climat, c’est moins d’émissions liées aux transports ». Ce n’est finalement pas nécessairement le cas en hiver quand les émissions liées au chauffage supplémentaire au domicile sont plus importantes que les émissions liées aux transports en mobilités douces pour certains membres de l’équipe.
➡️Nous avons sensibilisé l’équipe à la durée de vie de nos équipements informatiques : chez Sayari, nous réparons en priorité notre matériel, nous privilégions les équipements reconditionnés quand les besoins le permettent et nous sommes économes en fournitures de bureau, en photocopies, etc.
➡️Nous avons pu mettre en évidence l’importance des émissions liées à notre alimentation par rapport aux autres postes d’émission.
Pour la suite, nous avons identifié quelques perspectives :
➡️ Continuer de privilégier au maximum les mobilités douces pour nos déplacements professionnels, en particulier lorsque nous participons à des conférences en Europe ou (moins facile) dans le reste du monde. Par exemple, nous nous sommes rendu·e·s en train à la conférence SETAC qui avait lieu à Vienne en mai dernier. Lorsque aucune alternative à l’avion n’est envisageable, nous limiterons au mieux le nombre de personne participant au déplacement
➡️ Poursuivre la sensibilisation des membres de l’équipe (chauffage, mode de transport, alimentation, consommation de biens, etc.)
➡️ Réaliser notre bilan carbone pour 2025, améliorer les données collectées, notamment celles sur le chauffage des membres de l’équipe, affiner si possible les données de nos prestataires de services (principaux postes d’émission)
Pour aller un peu plus loin…
Notre empreinte inclut seulement les émissions liées aux services bancaires eux-mêmes (frais de gestion). Pourtant, à travers leurs investissements et financements, les banques soutiennent des secteurs plus ou moins émetteurs de GES.
Certains sites proposent des calculateurs pour estimer ces émissions ‘indirectes’, basé sur des données publiées par les banques comme la part de leurs financements dirigés vers des secteurs polluants type énergies fossiles. Ces outils visent à sensibiliser les particuliers à l’impact climatique de leur épargne et à encourager plus de transparence et de responsabilité de la part des banques bien que le calcul des émissions reste discutable [2].
Nous nous sommes prêtés au jeu pour pouvoir comparer les ordres de grandeur avec notre bilan carbone, et selon ces calculateurs, les émissions potentiellement liées à l’argent placé en banque par Sayari dépasseraient largement celles de notre propre bilan carbone annuel.
👉 Et vous, avez-vous déjà réfléchi à l’impact carbone de votre activité professionnelle ? Vous souhaitez comprendre comment nous avons réalisé ce bilan carbone ?
➡️ Vous pouvez lire notre article détaillé ici.
➡️ Tout simplement, contactez-nous !
Sources
[1] Méthode pour la réalisation des bilans d’émissions de gaz à effet de serre, ADEME, version 5 (juillet 2022) disponible sur le site du ministère de la Transition écologique.
[2] https://bonpote.com/changer-de-banque-pour-sortir-des-energies-fossiles/
Membre du Comité consultatif technique du PEF (Product Environmental Footprint).
Membre du comité des partenaires de l’affichage environnemental